L’existence de compulsion alimentaire, est le plus souvent pour les aliments gras sucrés et
gras salés. Les sucres et les salés entrainent chez l'homme un phénomène de dépendance.
LE SUCRE
Après les Perses, ce sont les Grecs et les Romains qui s’approprient le sucre. Une
découverte qu’ils doivent en partie à un homme, Mégasthénès. Historien et géographe grec né vers 340 av. J. C., il passe 10 années en Inde, notamment comme ambassadeur à la cour du roi indien
Chandragupta Maurya.
L’usage que Grecs et Romains font du sucre est essentiellement thérapeutique. Médecin et botaniste grec, Dioscoride (40
ap. J.C. – 90 ap. J.C.) indique qu’il "existe une espèce de miel concret appelé sucre. Il ressemble au sel par sa consistance et craque sous la dent". Il recommande l'eau de sucre pour soigner ou
purger les reins, l'estomac, les intestins et la vessie.
La matière que l'on désigne dans le langage courant sous le nom de sucre est en fait du
saccharose, l'un des glucides les plus répandus et l’ingrédient de base le plus pur.
Les deux principales sources de saccharose exploitées dans le monde sont la betterave
sucrière et la canne à sucre, mais il existe d’autres sources, moins connues, comme certains palmiers, le sorgho sucré et l'érable.
Quelques propriétés du sucre :
• il est cristallisable, très soluble dans l'eau (surtout à température élevée), et chauffé en solution concentrée, il fond, se déshydrate progressivement puis carbonise : c’est la
caramélisation
• la saveur sucrée est, avec le salé, l'acide et l'amer, une des quatre saveurs "fondamentales" qui peut être perçue par l'homme
• Il s'agit d'un élément nutritif : son pouvoir énergétique métabolisable (indispensable à la vie biologique) est de 4 calories par gramme
• le sucrage est l'une des formes les plus anciennes de conservation notamment pour les fruits (confitures et fruits confits).
A peine plus de 80% du saccharose est extrait industriellement de la racine de la betterave
sucrière : le reste est dégradé par fermentation entre le moment de l'arrachage de la betterave et l'extraction du sucre.
Les usines sucrières sont ainsi toujours à moins de 30 kilomètres des champs. Une autre partie du sucre est aussi perdue dans la mélasse ou reste dans la pulpe.
Au détail, le sucre se présente sous des formes variées en fonction de la taille des
cristaux et du fait qu'il est ou non aggloméré.
Cette drogue douce se trouve sous plusieurs formes et provoque :
de plus en plus d'obèses
- de plus en plus de personnes qui souffrent d'hyperphagie
- de plus en plus d'hypoglycémiques
- et des dépenses de santé qui augmentent.
- des enfants toujours plus agités
Un poison qui se cache sous des airs de douceur, d'enfance, de bonbons, de Nutella, de
gâteaux, de bonheur, mais qui peut être destructeur : le sucre ...
Les présentations que l'on trouve le plus couramment dans le commerce sont
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• Le sucre en poudre est le sucre obtenu après broyage et tamisage du sucre
cristallisé blanc. Sucre des desserts et de la pâtisserie, c'est aussi le sucre de ménage par excellence.
• Le sucre cristallisé blanc, qui doit contenir plus de 99,7% de
saccharose purifié et cristallisé, et qui est recueilli des turbines après les processus de cristallisation des sirops
• Le sucre glace est obtenu par broyage du sucre cristallisé en une poudre
très fine auquel on ajoute de l’amidon pour éviter qu’il ne se compacte en bloc.
• Les sucres en morceaux moulés, auxquels on donne des formes (dés, cœurs,
trèfles…) sont obtenus par moulage de sucres blancs ou roux encore chauds et humides
Le sucre candi, obtenu par cristallisation lente d'un sirop très concentré et chaud,
il s'utilise surtout dans la fabrication des liqueurs.
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La cassonade est un sucre cristallisé brut, granuleux et aux reflets dorés, qui
s'obtient par cristallisation sous vide du sucre de canne roux.
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La vergeoise est un sucre moelleux, provenant d'un sirop recuit, coloré et parfumé
par les composants naturels de sa matière première, canne ou betterave.
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Sucre à confitures (ou "gélifiant"): sucre cristallisé additionné de pectine de
fruit et d'acide citrique naturel, des ingrédients qui vont faciliter la prise des confitures, voire leur conservation
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Le plaisir du sucre est en effet souvent considéré comme pleinement légitime et qu’il
participe à la couverture d’un besoin lié à la survie de l’individu. Le plaisir "seul" est suspect, sa répétition sans nécessité suffit à le classer comme pathologique qu’on connaît chez
les droguer.
Une alimentation riche en sucres, aujourd’hui est un facteur de risque dans les cancers
digestifs. S’il est vrai que les cellules tumorales ne réagissent pas de la même manière que les cellules saines avec le glucose, il s’agit en réalité d’un des causes du
cancer.
Le cancer du sein, certaines études montrent une relation entre l’apparition de la maladie
et des consommations élevées d’aliments sucrés.
Bien que les sucres puissent être un poison pour le corps, paradoxalement, le glucose est
l'aliment de base de notre cerveau. De ce fait, s'il vient à manquer lors de l'hypoglycémie, le cerveau et l'organisme tout entier envoie des signaux de détresse. L'état d'hypoglycémie est
désagréable pour l'homme. Nous recherchons toujours à en sortir. Le meilleur moyen est de consommer du sucre.
- quand je consomme du sucre je me sens bien
- après en avoir consommé j'entre en hypoglycémie
- je remange du sucre pour me sentir à nouveau bien
Il y a donc création d'un cycle, d'un cercle vicieux qui nous oblige à consommer et
reprendre du sucre pour nous sentir bien comme une drogue normal.
Le sucre est responsable de l'épidémie d'obésité et des cas de diabète qui se multiplient en
faisant des millions de mort chaque année, en Occident comme dans les pays en développement. Sans compter ses autres effets néfastes.
LE SEL
Le sel de table ou sel alimentaire ou sel de cuisine, est composé essentiellement de chlorure de sodium. Il se présente sous différentes formes :
gros sel, sel fin, fleur de sel.
Le sel est connu depuis la Préhistoire pour ses caractéristiques d'assaisonnement et de
conservation des aliments.
Il fut probablement précocement utilisé dans les rites religieux. On connait de tels usages chez les Hébreux, les Grecs et les Romains de l'Antiquité. Cet élément naturel a revêtu une grande importance stratégique et économique et a fait l'objet d'un commerce important, parfois sur de grandes
distances.
Le sel de qualité alimentaire est un produit cristallin se composant principalement de chlorure de sodium, provenant de marais
salants, de sel gemme ou de saumures provenant de la dissolution de sel gemme et répondant aux spécifications suivantes :
chlorure de sodium : pas moins de 97 % de l'extrait sec, non compris les
additifs ;
cuivre : pas plus de 2
mg/kg ;
plomb : pas plus de 2
mg/kg ;
arsenic : pas plus de 0,5
mg/kg ;
cadmium : pas plus de 0,5
mg/kg ;
mercure : pas plus de 0,1
mg/kg.
Utiliser En cuisine, le sel permet d'assaisonner les plats. Les Italiens préfèrent le gros sel avec lequel ils relèvent leurs pâtes ; les Belges utilisent plus volontiers le sel
fin emballé dans des sachets.
Le sel permet aussi la conservation des aliments par diminution de l'activité de l'eau. Au Moyen
Âge, c'était le principal moyen de conserver les viandes et poissons. Aujourd'hui encore, certaines
régions africaines dépourvues d'appareils frigorifiques utilisent le sel pour conserver viandes et poissons, tout comme les consommateurs des pays dits développés trouvent dans le commerce des
produits salés : navet salé, hareng saur, morue, etc.
L’excès de consommation de sel par les habitants des pays développés est dramatique. Le
milieu médical et scientifique (OMS, Inserm, etc.) considère que la consommation de sel dans les pays développés est excessive (pour la France, deux fois supérieure aux recommandations de l'OMS)
et donc cause de maladies cardiovasculaires et rénales. L'excès de sel dans des plats cuisinés, soupes et autres produits industrialisés. Des stratégies d'accoutumance des nourrissons au sel
auraient été menées, selon lui, par le biais des petits pots et plats pour bébés.
Les effets néfastes de l'excès de sel sont connus depuis 1969 selon l'avocat Bernard Fau. Le sel,
ou chlorure de sodium, agit sur la tension en l'augmentant.
Il agit sur le cœur en augmentant la pression artérielle, L'élévation de la pression artérielle augmente le risque d'accident cardiovasculaire, dont principalement l'infarctus. L'abus de sel est donc particulièrement déconseillé aux
personnes souffrant d'hypertension artérielle, mais aussi, aux autres personnes.
Ce minéral, naturellement présent dans les aliments est un tueur en série. La communauté
médicale et l'Organisation mondiale de la santé ne cessent de dénoncer les dangers, pour la santé, de sa consommation en excès : hypertension artérielle, accidents cardiovasculaires, ostéoporose,
calculs rénaux, cancer de l'estomac... Pour eux, le vrai danger réside dans le sel – indécelable.
Cette surconsommation de sel provoquerait plus de 30 000 morts chaque
année…
Le sel, consommé en excès, nous empoisonne à petit feu, et cette intoxication chronique
selon la majorité des études scientifiques actuellement disponibles causerait presque 100 000 accidents cardio-vasculaires par an, dont plus de 30 000 conduiraient au décès…
Le sucre et le sel sont des substances, qui sont compatible avec certains récepteurs du
cerveau car ils agitent comme d’autres produits que le corps peut produire lui-même... Le cerveau va l’aimer et il va en devenir dépendant, c’est-à-dire qu’il aura du mal à s’en passer. Ces
substances qui vont agir sur le cerveau vont modifier le comportement et la perception des choses. On dit que ce sont des substances psycho actives.
Ces drogues ne sont pas ‘douces’ ou ‘salé’. Elles sont plus ou moins nocives, aux effets
plus ou moins rapides. Elles provoquent des effets qui peuvent eux être à dominante physique ou psychique.
La drogue du sucré salé tue les consommateurs à petit feu ou
de façon radicale, comme lors d’overdoses d’une autre drogue banale.