Les particules de diesel sont des suies, c'est-à-dire un noyau de carbone sur lequel se fixent des hydrocarbures lourds imbrulés, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, des dioxines, des sulfates, des métaux etc. les pots catalyseurs les scindent en nanoparticules, il faut savoir qu’un litre de gaz d’échappement en contient de 1 à10 milliards. Cette pollution invisible pénètre profondément dans l’organisme. Cancers des poumons et des bronches, maladies cardio-vasculaires, aggravation du phénomène allergique et de l’asthme….
Ces particules sont responsables de 42000 morts par an, selon l’OMS qui les a classées comme « cancérigènes certains »
La loi du silence a longtemps pesé sur la dangerosité des
moteurs diesel. Car les enjeux économiques sont colossaux. En trente ans, le nombre de véhicules carburant au gazole dans l’Hexagone est passé de 1,7 million à plus de 24 millions, faisant de la
France le pays le plus "diéselisé" au monde ! Cette spécificité française a été voulue par le Général de Gaulle pour garantir l’indépendance énergétique du pays. Avec les aides fiscales visant à
réduire le prix du gazole, le diesel est devenu la motorisation préférée dans Français.
Le lobby des industriels est donc très actif pour défendre cette technologie face aux critiques.
Des spécialistes s’alarment des dangers que constituent les moteurs diesel, qui représentent près des deux tiers du parc automobile français.
Le diesel
"représente une bombe à retardement comparable à l’amiante."
Car dans un pays où les deux tiers des véhicules carburent au gazole, tout le monde est exposé aux particules fines que rejettent les moteurs diesel.
Un tueur à gages, Le diesel est une substance qui assassine beaucoup de personnes gratuitement. Il a un lien direct avec ses victimes, ils ont tous consommer cette substance à outrance. Il n’est pas difficile à l'identifier, ni de remonter à son commanditaire.
Les particules de diesel n’ont pas d’état d’âme ni de remords, ils tuent comme on respire en tout lieux, sans modalités de mise à mort.
Le diesel est devenu un serial killer, il tue en série sur une période continu. Les meurtres sont traitées de façon similaire et les victimes ont tous quelque chose en commun ; par exemple, vivant dans une grande ville pollué.
La géographie urbaine est propice à la rencontre avec ce grand criminel, comme dans les grandes agglomérations. Mais la lutte est en marche en interdisant le diesel dans les centres villes et surtout les moteurs aux diesels.