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  • : Le blog de harent le varent
  • : Ces trois regles signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, la doctrine citoyenne signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre »
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je ne vois pas, ne parle pas et n'entend pas. je ne suis plus rien sinon je mexprime, alors voila l'occassion.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 19:34

M. Vanneste de l’UMP, dépité du Nord déclare : « La loi Taubira est une honte pour notre pays, une honte pour la liberté d’expression dans notre pays. Il faut la supprimer tout de suite, c’est une loi anti-française. »

 esclavagiste1

Il faut rappeler à M.Vanneste que La liberté d'opinion et d'expression peut être définir comme « la possibilité d'exprimer librement ses opinions sans en être inquiété par autrui» est l'une des premières libertés politiques et plus généralement libertés fondamentales.

« Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis ». Pour ces mots étalés sur une banderole au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens le 29 mars 2008 est une liberté d'expression qui n'est pas acceptable, à moins que M.Vanneste pense le contraire?

tout n'est pas bon à dire sous couvert de la liberté d'expression.

 

La Loi Taubira : inconstitutionnelle, liberticide et négationniste ?

 

La loi Taubira, du nom de Christiane Taubira-Delannon, députée au Parlement français, 1ère circonscription de Guyane, rapporteuse de la loi, est une loi mémorielle française concernant la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité.

 

  • Article 1 : la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité
  • Article 2 : l'insertion de ces faits historiques dans les programmes scolaires et le développement des recherches scientifiques s'y rapportant. L'article ne donne pas de directive sur l'orientation du traitement de ce fait historique permanent dans l'Humanité.
  • Article 3 : un projet de requête en reconnaissance de ce crime contre l'humanité auprès du Conseil de l'Europe, des organisations internationales et de l'Organisation des Nations unies.
  • Article 4 : modifie la loi n°83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage. Instaure un comité composé de « personnalités qualifiées » et de « représentants d'associations défendant la mémoire des esclaves ». Ce dernier point peut être lu comme une restriction aux associations qui ont explicitement mis dans l'objet de leurs statuts une obligation de « défense de la mémoire des esclaves ». Ce qui impose de connaître très précisément l'objet « mémoire des esclaves ». Or cet objet est lui-même désigné comme sujet de recherches à l'article 2.
  • Article 5 : Modifie la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, chapitre V, Des poursuites et de la répression.

La loi Gayssot est la désignation courante soit de la loi française no 90-615 du 13 juillet 1990, « tendant à réprimer tout propos raciste, antisémite ou xénophobe », soit de la partie de cette loi (son article 9) qui introduit un « article 24 bis » dans la loi sur la liberté de la presse. Cette loi résultait d'une proposition de loi présentée au Parlement par le député communiste Jean-Claude Gayssot.

L'article premier de cette loi rappelle que « toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ». Mais cette disposition ne fait que rappeler la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme.

La loi Gayssot innove par son article 9, qui qualifie de délit la contestation de l'existence des crimes contre l'humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg, qui ont été commis soit par les membres d'une organisation déclarée criminelle en application de ce statut soit par une personne reconnue coupable de tels crimes.

L’esclavage est bien un crime contre l’humanité, tout comme la shoah etc.

esclavagiste

L'esclavage a toujours existé depuis que les hommes sont organisés en société. Le travail a fait des uns des exploiteurs, et des autres, des esclaves.

Un esclave est un individu privé de liberté et soumis à l'autorité tyrannique d'une personne ou d'un État. Il est contraint au travail forcé. Son maître lui impose de dures épreuves. Il peut être acheté et revendu comme un objet, moins bien traité qu'un animal. Il peut subir la torture, la violence et des abus sexuels.

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