Une petite société britannique Désire faire de la prospection pétrolière au large des Malouines, au grand dam de l'Argentine.
L’objectif de cette campagne est de déterminer le potentiel pétrolier des eaux britanniques,
au large des Malouines, un pactole qui échappe à l'Argentine, furibonde mais largement réfléchit. Buenos Aires a publié un décret requérant que les navires traversant ses eaux pour aller vers les
Malouines demandent un permis. L'extraction de l'or noir ne devrait pas intervenir avant plusieurs années.
Il est hors de question de vendre ce pétrole à l'Argentine dans le climat politique
actuel.
Le gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner a réagi en publiant, un décret qui
oblige toutes les embarcations qui circulent entre l'Argentine et les îles Malouines à demander une autorisation préalable.
Des compagnies anglaises ont prospecté une première fois dans les années 1970, puis à la
fin des années 1990. Mais les prix internationaux de pétrole, à moins de 20 dollars le baril à l'époque, ne permettaient pas de rentabiliser l'exploitation dans les
Malouines.
Aujourd'hui, avec un baril à plus de 70 dollars, l'exploitation de ces réserves
pourrait être rentable. La découverte de grandes quantités d'or noir au large du Brésil laisse espérer, à Londres comme à Buenos Aires, des trésors au large du Rio de la Plata : les
estimations des réserves de brut dans le sous-sol des Malouines oscillent entre 6 et 13 milliards de barils.
La perspective de forages pétroliers britanniques près de l'archipel a ravivé la tension avec Buenos Aires, qui continue
de revendiquer la souveraineté sur les îles, même si la diplomatie argentine a écarté l'option militaire aux Malouines.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a lui assuré que l'Argentine «ne sera pas seule» en cas d'éventuelle
nouvelle guerre des Malouines contre la Grande-Bretagne.
La guerre des Malouines (en anglais : Falklands
War, en espagnol : Guerra
de las Malvinas) est un conflit entre l'Argentine et le Royaume-Uni à propos de la souveraineté sur les îles Malouines, situées à 480 km des côtes argentines et peuplées de descendants de Britanniques, entre avril et juin 1982. Bien que surpris par l'attaque argentine sur
les îles, le Royaume-Uni réagit et chassa les troupes argentines.
La propriété des îles, qui figurent aujourd'hui sur la liste des territoires non autonomes de
l'ONU, a longtemps été disputée. Au XVIIIe siècle, la France fut la première à les revendiquer, mais elle fut expulsée
par l'Espagne qui les céda à la Grande-Bretagne. Les îles
demeurèrent inoccupées de sorte que la souveraineté britannique perdit son effectivité.
L'Argentine obtint son indépendance de l'Espagne en 1816
et occupa les îles en 1820 avec une colonie pénitentiaire qui fut rapidement abandonnée. En 1833, le Royaume-Uni y établit une colonie, mais l'Argentine maintint sa revendication territoriale.
Avec le changement de statut, en 1946, des colonies et dominions, qui forment dorénavant le
Commonwealth, Londres voyait ce différend territorial comme mineur.
En 1965, sous l'effet de la résolution 2065 des Nations unies, qui exige l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays coloniaux (1960), les négociations commencèrent ; dix-sept ans plus tard, très peu de choses avaient changé [3]. En janvier 1976, le comité juridique interaméricain, organe de l'Organisation des Etats américains (OEA) simplement consultatif,
déclare l'existence d'un « droit de souveraineté irréfutable » de l'Argentine sur les Malouines [3], sans avoir autorité à juger de ces choses. En août 1976, la 5e conférence du mouvement des non-alignés déclare l'Argentine
« propriétaire légitime du territoire ».
Le différend est insolite, en ce que les deux Etats mettent en avant des droits issus du processus
de décolonisation pour défendre leurs prétentions. Ainsi, le
Royaume-Uni met en avant l'origine britannique des 2 000 habitants d'origine britannique (seuls une trentaine d'Argentins habitaient ces îles) et invoque l'article 73 de la Charte des Nations unies et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, tandis que l'Argentine invoquait le droit des peuples à la décolonisation, affirmant qu'il s'agissait d'une terre spoliée par les Britanniques depuis 150 ans; l'ONU était plutôt favorable à
l'Argentine.
Le 15 juin 1982, au terme d'un conflit de quelques semaines, la Grande-Bretagne réoccupait par la force Port - Stanley, capitale d'un
archipel perdu de l'Atlantique sud, au large des côtes argentines. Les îles Malouines, appelées Malvinas par les Argentins, Falklands par les Anglais, ne semblaient pas devoir
être l'objet d'une telle débauche de moyens, d'énergie, et de vies humaines. Position stratégique d'intérêt limité loin des grandes lignes de force de la guerre froide, économiquement et
démographiquement insignifiante, cette terre australe dont l'autonomie sous souveraineté argentine était jusqu'en 1982 presque négociée ne présentait pour les deux pays aucun intérêt vital. Mais
l'épreuve de force, initiée brutalement par un gouvernement argentin trop confiant et en quête d'unité nationale, fut acceptée par la fière Albion au-delà de toute attente.
Margaret Thatcher, "la dame de Fer", se révéla plus que jamais décidée à montrer que l'Angleterre, à défaut de recouvrir sa primauté internationale passée, ne se laisserait pas humilier par un
adversaire de la carrure de l'Argentine. Il y a vingt ans, une fois encore, l'Angleterre entreprit par une magistrale et improbable opération militaire de raviver son vieux credo : "Britannia
rules the waves".
La question de la souveraineté des Malouines reste encore aujourd’hui une question ouverte. Le conflit lui-même a prouvé la
détermination du Royaume-Uni à conserver et soutenir les Malouines. Concrètement la population entretient des liens plus que privilégiés avec la Grande-Bretagne, il n’est pas audacieux d’affirmer
qu’en cas de référendum sur cette question, le taux d’avis favorables au maintien de la situation actuelle approcherait les 100%. Du point de vue du droit international, aucun des arguments
avancés par l’une ou l’autre des nations ne permet de trancher la question.
Actuellement les relations entre l’Argentine et la Grande-Bretagne sont en passe de normalisation. La question de la souveraineté a été mise à l’écart pour permettre une évolution des
négociations sur des éléments plus concrets. Curieusement cet effort de Londres pour diminuer les tensions est mal perçu par une grande partie des habitants des Malouines. Ils ont en effet le
sentiment que la Grande-Bretagne se désengage par rapport à eux; de plus la population locale n’a pas vraiment la possibilité d’influencer les britanniques qui ont la responsabilité de la défense
et de la politique extérieure des îles.
La Grande-Bretagne et l'Argentine signent un accord dans le but de réduire les tensions liées au conflit des Malouines.
Cet accord comprend les points suivants:
-les îles Malouines et l'Argentine devront coopérer en matière de pêche et de conservation du milieu naturel.
-le gouvernement argentin ne fera plus mention des noms espagnols qui ont été imposés par décret du Général Galtieri.
-les citoyens argentins pourront entrer aux Malouines avec un passeport. Sous réserve de l'autorisation du gouvernement des Malouines.
-un mémorial pour les victimes argentines du conflit sera construit aux Malouines.
-les deux gouvernements vont continuer à étudier les modalités et le coût du nettoyage des mines laissées par le conflit (sur 26’000 mines posées durant les opérations seules 1’400 ont étés
enlevées)
-le vol entre Santiago (Chili) et les Malouines s’arrêtera une fois par mois en Argentine.
Mais la Grande-Bretagne a relancé les hostilités pour des gisements d’or noir.
La revanche a enfin sonné pour l’argentine, les temps ont changé et les armées
avec.
L’Argentine n’est plus entries avec la dictature et Margaret Thatcher n’est plus au
pouvoir.
Les militaires Argentins portent cette défaite comme une médaille autour du cou.
Mais cette fois-ci les choses sont différentes, les états de l’Amérique de Sud sont avec
l’Argentine.
Les Malouine doit revenir de doit à l’Argentine.
La Grande-Bretagne ne peut pas se permettre d’être sur deux fronts dans le monde, même l’or noir attise la
convoitise de gain colossal et la Grande Bretagne est une des premiere puissance militaire du monde.
Si l’Amérique latine se range derrière l’Argentine, l’Union Européenne ne sait pas initié dans les
affaires de la Grande-Bretagne.
L’Argentine n’a cessé de rêver de prendre sa revanche, en serait-il capable.
L’heure est-il venu pour redorer le blason de l’Argentine, on ne doit pas se poser la question. L’heure de
faire mordre la poussière à la Grande-Bretagne est venu.
A moins que l’heure de la négociation a enfin sonné. Sinon pour faire couler du pétrole le sang vat devoir
encore de coulé.
Les hommes ont toujours trop fort et trop puissant devant leurs images, et cela leurs jouent de
vilains tour.
Dans une guerre le vrai gagnant c’est la mort.