Le Programme international de l'OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) a pour objet d'évaluer dans quelle mesure les élèves arrivant au terme de l'enseignement obligatoire possèdent les connaissances et les qualifications requises pour jouer pleinement leur rôle dans la société.
Les résultats révèlent de grandes différences du point de vue de l'adhésion générale des élèves à l'école, et notamment des variations marquées dans l'attitude de ces jeunes à l'égard de la compréhension de l'écrit et plus encore de la culture mathématique. Dans 20 pays sur les 28 examinés, plus d'un élève sur quatre estiment que l'école est un endroit où ils ne veulent pas aller. C'est en Belgique que la proportion d'élèves peu enthousiastes est la plus élevée (42 %) ; viennent ensuite le Canada (37 %), la France (37 %), la Hongrie (38 %) et les Etats-Unis (35 %). La corrélation entre l'attitude des élèves et les résultats est complexe et certains pays affichent de belles performances en dépit d'une attitude des élèves inférieure à la moyenne. Un état d'esprit positif à l'égard de l'acquisition de savoirs est néanmoins en soi un résultat important de l'école et mérite donc que l'on s'y intéresse.
La France se situe dans la moyenne, mais recule de plusieurs places en "connaissance de l’écrit", sciences et mathématiques.
Dans le rapport Pisa 2009, les mathématiques apparaissent une nouvelle fois comme le point noir des élèves français. La France est mal classée et son système éducatif est jugé "injuste".
La France est largement devancée par les autres puissances, que ce soit en sciences, lecture ou langues. Dans le détail, elle obtient 496 points en compréhension de l'écrit, 497 en mathématiques et 498 en sciences. Or la moyenne a été fixée par l'OCDE à 500 points. Aujourd'hui, ce sont 22,5% des jeunes Français qui peinent à extraire des informations d'un texte, à comprendre les liens entre les personnages, voire à dégager l'idée forte d'un écrit. Même constat en mathématiques. Des résultats médiocres qui pointent l'évolution à la baisse du niveau des jeunes Français
Selon deux études ministérielles, 40% des élèves ne maîtrisent pas suffisamment les notions du programme en mathématiques en fin de CM2 et de troisième. Un constat qui inquiète des experts et les incite à enseigner les maths autrement.
37,7% des élèves qui entrent en sixième "connaissent des difficultés en mathématiques" et "ne maîtrisent pas suffisamment les notions attendues en fin de primaire pour réussir de façon autonome au collège".
En particulier, 3,2% n'ont acquis "aucune des compétences exigibles" et 11,8% des élèves "maîtrisent quelques acquis" mais ont du mal à faire des multiplications, notamment celles avec retenues.
en fin de troisième, 44% des collégiens ont des compétences en mathématiques qui "demeurent fragiles". Parmi eux, 3% "ne maîtrisent aucune des connaissances et compétences attendues" et 12,2% ne "perçoivent pas la nécessité de valider une assertion par un raisonnement".
Le niveau des élèves français en orthographe se dégrade de façon dramatique ; une enquête récente vient d’établir que la moitié des élèves du secondaire ne savent pas écrire correctement SNCF
Les enseignants sont désemparés, sans suivi, sans formation sur les nouveautés, sans aide matérielle… C’est la panique à bord! Et les élèves en pâtissent directement.
Les enseignants ne sont pas assez formés?
Il faut qu’il y ait une réelle formation continue, plus développée, des enseignants sur la prise en charge des élèves en difficulté.
Mais avec la diminution des effectifs due au non-remplacement d'un départ en retraite sur deux, Menée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, ne pouvait qu'affaiblir les performances du système, on va droit dans le mur.
"Ces résultats médiocres sont le résultat d'une politique dangereuse et irresponsable menée depuis 2002 et plus encore depuis 2007",
Depuis dix ans, l'écart entre les pays s’est creusé. Entre 2000 et 2009, les élèves Français ont décroché, notamment en compréhension de l'écrit. Résultat, les autres pays ont désormais 40 points d'avance sur les Français, contre 29 auparavant.
Et les premiers et vrai coupables, on les connaît ; se sont les gouvernements successifs de droite.
- Jacques Chirac (1995-2002, 2002-2007)
- Nicolas Sarkozy (Depuis le 16 mai 2007, élu pour un mandat de cinq ans)
Le Rassemblement pour la République (RPR) était un parti politique français de droite, se revendiquant du gaullisme, à savoir d’une politique inspirée par Charles de Gaulle et la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
Créé en 1976 sous l’impulsion de Jacques Chirac, alors en conflit personnel (mais non idéologique)[] avec le président de la République issu des Républicains indépendants, Valéry Giscard d'Estaing, le RPR était considéré comme l'équivalent français du Parti conservateur britannique. Il s'est auto-dissous dans l'UMP en 2002.
UMP est un sigle de trois lettres qui peut signifier :
Union pour un mouvement populaire, parti politique français successeur de l'Union pour la majorité
LANG Jack |
6 avril 2000 |
5 mai 2002 |
Ministre de l'Education nationale |
MELENCHON Jean Luc |
7 avril 2000 |
5 mai 2002 |
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel |
FERRY Luc |
9 mai 2002 |
30 mars 2004 |
Ministre de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche |
DARCOS Xavier |
17 juin 2002 |
30 mars 2004 |
Ministre délégué à l'Enseignement scolaire |
HAIGNERE Claudie |
17 juin 2002 |
30 mars 2004 |
Ministre déléguée à la Recherche et aux nouvelles technologies |
LOOS François |
7 mai 2002 |
16 juin 2002 |
Ministre délégué à la Recherche et à l'enseignement supérieur |
FILLON François |
31 mars 2004 |
2 juin 2005 |
Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche |
AUBERT François |
31 mars 2004 |
2 juin 2005 |
Ministre délégué à la Recherche et aux Nouvelles technologies |
ROBIEN Gilles |
2 juin 2005 |
mai 2007 |
Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche |
GOULARD François |
2 juin 2005 |
mai 2007 |
Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche |
PÉCRESSE Valérie |
18 mai 2007 |
|
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche |
DARCOS Xavier |
18 mai 2007 |
|
Ministre de l’Education nationale |
Et le saccage continu.