« Nous sommes Anonymes. Nous sommes Légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas. Redoutez-nous »
Ces terroristes apparaissant en public en tant qu’Anonymous et portant le masque de Guy Fawkes porté par le personnage de V dans la bande dessinée V pour Vendetta.
Ils forment un groupe d'activistes considéré comme une communauté d'internautes agissant de manière anonyme dans un but particulier.
Ils se présentent comme des défenseurs du droit à la liberté d'expression sur Internet et en dehors.
Ils lancent également des attaques par déni de service contre des sites de sociétés ciblées comme ennemies des valeurs défendues par le mouvement. Ainsi, la communauté cible des attaques contre des sites de protection, d'ayants droit, ainsi que de certaines états et dictatures.
Le terroriste informatique est une réponse à une attaque bien défini.
Le terrorisme informatique est le fait de détruire ou de corrompre des systèmes informatiques, dans le but de déstabiliser un pays ou de faire pression sur un gouvernement.
Le terrorisme informatique est le fait de mener une action destinée à déstabiliser un pays ou à faire pression sur un gouvernement, en utilisant des méthodes classées dans la catégorie des crimes informatiques.
Il est possible de mener trois types d'actions contre un système d'information, une attaque physique, syntaxique ou sémantique.
- L'attaque physique consiste à endommager les équipements de manière "classique", bombe, incendie, etc.
- L'attaque syntaxique consiste à modifier la logique du système, afin d'y introduire des délais, ou d'en rendre le comportement imprévisible. Une attaque au moyen de virus ou de chevaux de Troie entre dans cette catégorie.
- L'attaque sémantique est plus perfide. Elle exploite la confiance qu'ont les utilisateurs dans leur système. Il s'agit de modifier les informations entrant dans le système ou en sortant, à l'insu des utilisateurs afin de les induire en erreur.
Mais le plus souvent les Anonymous se limitent à bloquer des sites.
La fermeture du site de téléchargement MegaUpload réussi par les services du gouvernement des USA a mis le feu à la poudre.
La contre-attaque ne s'est pas fait attendre. MegaUpload venait à peine d'être bloqué par le FBI que le site de l'agence fédérale américaine était la cible des Anonymous.
Anonymous rispotérent aussi en mettant hors service les sites suivants : Departamento de Justicia de Estados, Unidos, Utah Chiefs Of Police Association, Universal Music Group, Hadopi.fr, BGI.com, Broadcast Music Inc, Copyright.gov, Recording Industry Association of America, Motion Picture Association America, MPAA, RIAA, FBI.gov…
MegaUpload est accusé « De piraterie en ligne massive d’œuvres protégées dans le monde entier (…) causant un demi-milliard de dollars de dommages aux ayants droit. ». D’avoir offert du contenu illégalement avant sa disponibilité réelle, ou encore d’avoir créé un modèle « conçu expressément pour promouvoir le téléchargement illégal ». Enfin, le groupe est accusé de n’avoir strictement rien fait pour retirer le contenu illégal de ses sites.
Cette fermeture est l’œuvre du service terroriste gouvernementale.
Cette fermeture soulève au final l’éternelle question quant à l’illégalité ou non d’un site. Pourquoi YouTube, qui propose pourtant encore aujourd’hui un très grand nombre de contenus protégés par divers droits, n’a-t-il pas été inquiété par les ayants droit et la justice ? Ou même Google qui propose via son moteur de recherche de très nombreux sites clairement illégaux. Tout ne serait qu’une question de négociation ?
On combat le feu par le feu.
Seule des terroristes peuvent combattre des terroristes à arme égale.
Si les services du gouvernement des USA ne sont pas des terroristes, alors les Anonymous ne sont pas des terroristes. Dans le cas contraire deux les deux sont des terroristes.
Toutefois les Anonymous restent illégale en France car ils tombent sous la loi « anti-cagoule » quand ils manifestent sur la voie publique avec leurs masques.
L'interdiction de dissimuler volontairement son visage lors d'une manifestation publique a été officialisée, samedi 20 juin, avec la publication d'un décret du premier ministre au Journal officiel. Le texte punit d'une amende maximale de 1 500 euros "le fait pour une personne, au sein ou aux abords immédiats d'une manifestation sur la voie publique, de dissimuler volontairement son visage afin de ne pas être identifiée dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l'ordre public".
Ce document, aussi connu sous le nom de "décret anti-cagoule", prévoit une amende de 3 000 euros en cas de récidive. Il ajoute que des exceptions sont prévues, notamment pour les "manifestations conformes aux usages locaux ou lorsque la dissimulation du visage est justifiée par un motif légitime".