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  • : Le blog de harent le varent
  • : Ces trois regles signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, la doctrine citoyenne signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre »
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je ne vois pas, ne parle pas et n'entend pas. je ne suis plus rien sinon je mexprime, alors voila l'occassion.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 22:24

La corrida est une chorégraphie,ou l'art de composer une danse entre un taureau et un homme dans un arène. Ce ballet à l'art de décrire la danse par caractères, figures et signes démonstratifs que peut se livrer le couple homme et taureau. Le public peut admirer ce spectacle et voir comment le torero, par ses qualités morales, techniques et artistiques, parvient à harmoniser les gestes de l'animal, de façon à construire avec lui une œuvre d’art. Ce faisant, il convient remarquer une entente improvisée entre l’homme et le taureau, d’une haute plasticité. À l’évidence, c’est dans le jeu avec la cape et la muleta que l’art taurin atteint aujourd’hui son plus grand raffinement. Avec ces étoffes le torero transforme la corrida en une magie, appeler aussi taureaumagie. une des finalités essentielles de la corrida est de créer une œuvre d’art éphémère en utilisant le déplacement naturelle du taureau, chaque corrida est unique.

Dans le sud de la France, la corrida n'est pas seulement un spectacle, mais génère aussi des flux financiers importants.

La tauromachie constitue également un attrait touristique, jusqu'à un million de touristes lors des ferias.

Enjeux économiques, touristiques mais aussi culturels : "la tauromachie est un phénomène identitaire très fort chez dans certaine région". Certaines personnalités politiques se sont même ouvertement déclarées en faveur de la corrida.

 

La corrida est un beau tableau entaché par le sang du taureau.

 

 

Importée d'Espagne, la tauromachie s'est progressivement implantée dans le sud de la France. La première véritable corrida française se serait tenue à Bayonne le 21 août 1853. Depuis, la loi a encadré et limité la pratique de la corrida.

En dépit de sa popularité dans certaines régions, de nombreuses personnes s'opposent à la corrida, jugeant qu'il ne s'agit ni d'art ni de culture, mais de barbarie. L'opposition à la corrida se manifeste sous des formes diverses depuis qu'elle existe. À l'origine, cette opposition était surtout motivée par les risques que prenaient les toreros. Il est surprenant, en particulier en Espagne l'utilisation des impôts payés par chacun pour subventionner une activité désapprouvée par une partie très importante de la population. Certaines communautés autonomes en Espagne ont déclaré la corrida Bien d'Intérêt Culturel, bloquant ainsi toute initiative visant à interdire la corrida.

 

En France, des députes ont élaboré une proposition de loi, enregistrée le 13 juillet 2010, « visant à punir les sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés, ou tenus en captivité, sans exception ». Cette proposition fait suite à l'échec de deux précédentes tentatives, en 2004 et en 2007. Le nouveau texte prévoit de supprimer l'exception dont bénéficient aujourd'hui la corrida et les combats de coq dans certaines régions, au nom d'une « tradition locale ininterrompue ». En janvier 2011, en toute discrétion, Frédéric Mitterrand ministère de la Culture entérine l’inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel français. L’annonce de ce classement est faite par André Viard, un chroniqueur taurin, le 22 avril 2011, à la veille de la feria d’Arles. Depuis vendredi 22 avril 2011, ces 66 à 75 % de citoyens français qui souhaite l’abolition de la barbarie des arènes.

 

C'est peu dire, que de parler de cauchemar que doit subir le taureau, de son entre dans l’arène jusqu'à son exécution. fatigué, assaillie, torturé, pourchassé sans répi, seule contre tous, le taureau n'a pas un seule mais une dizaine d’honorables personnes qui ne désirent que le sacrifier sur l'hotel du plaisir, sans coté le public.

L'homme dévoile toute sa cruauté dans la mise à mort de l'animal, durant une vientaine de minutes, le taureau sera torture, subira des sévices, les unes plus cruel que les autres. A bout de souffre, son bourreau fait enfin son apparition, il va prendre la relevé pour continuer à épuiser le taureau. Devant cette sauvagerie, le public est toujours plus exigeant, toujours plus de sang, la joie du public réside dans cet acharnement contre le taureau.

L'un des clous du spectacle, c'est l’achèvement de la bête, percé, transpercé, la fin est proche et inéluctable. L'art de barbarie.

Tant qu'il y aura une goûte de sang versé par le taureau, la corrida ne sera pas une œuvre d'art.

Seulement quand la corrida sera dépourvu de cette violence gratuite faite à l'animale, à ce moment la corrida pourra être considère comme une œuvre d'art artistique.

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