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  • : Le blog de harent le varent
  • : Ces trois regles signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, la doctrine citoyenne signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre »
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etre ou ne pas etre

je ne vois pas, ne parle pas et n'entend pas. je ne suis plus rien sinon je mexprime, alors voila l'occassion.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 23:44

La parentalité tente de définir la fonction d'être parent et inclut les aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels.

        Selon la définition donnée en 2004 par le Centre " recherche en système de santé" de l'école de santé publique de Huy- Waremme, la parentalité est "l'ensemble des savoir- être et savoir- faire qui se déclinent au fil des situations quotidiennes en paroles, actes, partages, émotions et plaisirs en reconnaissance de l'enfant, mais également, en autorité, exigence, cohérence et continuité."

        L'article 18 de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant stipule que les deux parents doivent  veiller au bien-être de l'enfant et assurer son développement

        La Commission consultative des Droits de l'Homme définit la parentalité par ses aspects juridiques, avec les devoirs des parents et leurs droits relatifs à l'autorité parentale et à la filiation.

       Dans le domaine éducatif, la parentalité englobe les pratiques éducatives destinées aux enfants, avec un souci de promotion de la "bien-traitance".

     Avec la métamorphose du modèle familial, la parentalité devient de plus en plus complexe: familles recomposées,  foyers mono-parentaux, beau- parentalité, parentalité adoptive, homo-parentalité. A cela viennent s'ajouter quelques situations propres à notre société actuelle, comme les migrations, la pauvreté, l'isolement...

       Etre parent sous-entend 3 fonctions:
              - fonction de responsabilité
              - fonction affective
              - fonction de transmission (histoire familiale, valeurs, culture...)

        On ne nait pas parent, on le devient. C'est un apprentissage quotidien. Il faut parfois un réajustement entre l'enfant rêvé et l'enfant réel, et le parent qu'on a rêvé d'être et celui qu'on est. Parce- qu'éduquer un enfant ce n'est pas la même chose que devenir parent, la parentalité permet l'évolution psychique de l'enfant.

L'homoparentalité est le moyen par lequel un enfant a deux parents de même sexe[] ou bien l'ensemble des situations dans lesquelles l'enfant a au moins l'un de ses deux parents qui se définit comme homosexuel ou lesbienne.

  • La coparentalité est une méthode par laquelle deux personnes (souvent homosexuelles) ont un enfant sans être en couple pour autant.
  • La coparentalité désigne le partage des droits de parents désunis vis-à-vis de leurs enfants.

Le mot coparentalité s'impose pour définir le partage des droits et des responsabilités du père et de la mère auprès des enfants. En effet, la réalité voulant que deux parents habitent sous deux toits différents a donné naissance à ce nouveau terme définissant la relation qui survit à la relation conjugale.

Le principe de coparentalité repose sur le fait qu'un enfant a toujours et dans tous les cas, le droit de conserver une relation équilibrée avec ses deux parents, même s'ils sont séparés ou divorcés, à moins qu'il soit reconnu utile de le séparer d'un ou de ses deux parents.

Un tel droit est fondé sur le fait qu'être parent est un engagement qu'un adulte prend par respect pour son enfant, être parent est aussi bien un droit qu'un devoir. En tant que droit, il ne peut pas être contraint avec l'accord d'une tierce personne, même s'il s'agit de l'autre parent. En tant que devoir aussi, parce qu'il est impossible d'y renoncer, de même qu'il n'est pas possible de renoncer à un droit légal.

La coparentalité est pour certain homo et lesbiennes une façon de faire un bébé à trois ; soi deux pères une mère ou deux mères et un père.

Il ne doit pas être confondu avec la biparentalité, terme utilisé en biologie et génétique pour désigner la transmission génétique d'être vivant des deux parents.

Le désir d’enfant est une obsession et ce désir prend plusieurs formes ;

Les gays et les lesbiennes, pour concevoir, les femmes peuvent se tourner vers des pays voisins tels que la Belgique, l’Espagne pour recourir à une IAD (Insémination artificielle par donneur) avec un donneur inconnu ou les Pays-Bas pour une IAD avec possibilité pour l’enfant de connaître à 16 ans l’identité de son géniteur. Elles peuvent demander à un ami de les aider à donner la vie, sans qu’il s’implique ensuite dans l’éducation de l’enfant, c’est ce qu’on appelle avoir recours à un donneur connu. Elles peuvent faire une demande pour adopter. Elles peuvent aussi choisir la coparentalité, c’est-à-dire se rapprocher d’un homme gay et de son compagnon ou d’un homme non gay, pour « coparente » avec lui l’enfant qu’ils auront conçu ensemble.

La très grande majorité des hommes (85 %) de l’APGL qui souhaitent devenir parents se tournent ainsi vers la coparentalité, alors que seules 40 % des femmes choisissent cette configuration familiale.

Lorsqu’on interroge les parents gays et lesbiens sur ce qui a motivé le choix de l’adoption, d’une IAD, d’une gestation pour autrui ou de la coparentalité, ils évoquent tous le fait qu’ils ont examiné chacune des possibilités et ont écarté celles qui ne leur convenaient pas, tant du point de vue de leur représentation de ce qu’exige l’intérêt de l’enfant que de leur représentation de la parentalité ou de la famille. Choisir la biparentalité pour les hommes, c’est concrétiser une certaine représentation de la paternité, où prime la relation à l’enfant, sa prise en charge quotidienne et matérielle à temps plein. Pour les femmes, choisir la biparentalité, c’est concrétiser une certaine représentation non de la maternité, mais de la famille comme prolongement du couple. En revanche, lorsque le choix se porte sur la coparentalité, les discours se ressemblent : hommes et femmes veulent donner « un père et une mère » à leur enfant. On verra qu’au-delà de ce discours à l’unisson, la coparentalité est le nid de tensions, conduisant parfois à des conflits majeurs, entre les représentations que se font les hommes et les femmes du concept de père ou de mère.

Hommes et femmes semblent a priori énoncer des discours semblables à propos de la coparentalité. La coparentalité donne un père et une mère à un enfant, un modèle de l’altérité sexuelle. Ce discours, en accord avec les représentations véhiculées par les médias, les psys et tout le discours social, est déculpabilisant par rapport à la transgression des normes sociales. Il répond en partie aux questions concernant ce qui sera renvoyé à l’enfant à l’école, et en général à l’extérieur de la famille. Pourtant, au-delà du thème « généreux » ou de bonne conscience, selon le point de vue où l’on se place, il faut garder à l’esprit d’une part qu’hommes et femmes ne sont pas égaux devant ce choix et que, d’autre part, ils et elles sont traversés par des représentations de la paternité et de la maternité qui entrent aujourd’hui en tension, y compris dans les familles hétéroparentales. Tiré de www-voixlactees.

L'adoption est une forme unique d'amour qui peut tout aussi bien être le fait de couples hétérosexuels ou homoparentaux.

Elever, éduquer, nourrir, protéger, disposer de l'autorité sur un enfant, dans le respect des lois, est un acte altruiste supérieur pouvant être ouvert à des parents mariés ou pas, quelle que soit leur orientation sexuelle.

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