Paris doit sa survie à un général nazi
Ce Nazi qui a sauvé Paris.
Dietrich von CHOLTITZ (1894-1966)
Il entre en 1907 à l'école des cadets de Dresde. Il est au 107eme régiment d'infanterie en 1914 et est blessé. En 1939, il commande le bataillon du 16e régiment aéroporté. Il devient général de
brigade le 1er février 1943. En 1944 il reçoit le commandement du 76e Panzer.
DIETRICH von CHOLTITZ est, le 7 août 1944, nommé gouverneur militaire de la garnison de Paris. Son quartier général est installé à l'Hôtel Meurice, somptueux palace situé face aux Tuileries. Les Allemands sont encore 20 000 à défendre la capitale.
C'est en effet le général allemand Von Choltitz qui a sauvé Paris de la folie d’Hitler, les raisons qu'il a invoquées pour la non destruction de Paris (La guerre est perdu, la ville est trop belle), ces raisons sont louables pour un connaisseur d’architectures.
le 23 août, Hitler lui envoie un télégramme : "Paris ne doit pas tomber entre les mains de l’ennemi sauf sous l’aspect d’un champ de ruines". Un "champ de ruines" comme à Varsovie… Le 25 août, jour de la reddition, l’officier supérieur "ignore superbement les ordres de destruction de Hitler.
Le général commandant ne s’est pas contenté de désobéir. Le 19 août, il a accepté de discuter le principe d’une trêve avec la Résistance par l’intermédiaire du consul suédois. En signant une trêve, en désobéissant à ses chefs.
Une chose semble acquise : il a réellement désobéi aux ordres. Mais pourquoi ? "Messieurs, j’ai reçu l’ordre de me maintenir ici et d’attendre l’ennemi, mais je suis un général qui n’a, croyez-le, qu’un désir, celui de revenir dans Paris intact, comme touriste, après guerre", aurait-il déclaré le 19 août au consul suédois Raoul Nordling.
On a beau dire, mais il faut reconnaître que si le général von choltitz voulait détruire Paris, il l’aurait fait. Devant la défaite proche, certaine militaire pratiquait le principe de la terre brulé comme les soldats allemands savaient si bien le faire, le général ne l'a pas fais.
Le 25 août, le général von Choltitz capitule devant le général Leclerc et le colonel Rol, commandant des FFI de l'Île-de-France, à la Préfecture de police de Paris.
Le général Dietrich von Choltitz sera libéré en 1947 et décèdera en 1966.
La ville de Paris devrait rendre hommage à ce Nazi, une preuve que tous les Nazi n’étaient mauvais et savait faire la part des choses devant un ordre absurde.