Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de harent le varent
  • : Ces trois regles signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, la doctrine citoyenne signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre »
  • Contact

etre ou ne pas etre

je ne vois pas, ne parle pas et n'entend pas. je ne suis plus rien sinon je mexprime, alors voila l'occassion.

Recherche

2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 16:25


Pour une population avide d’égalité, de respect et de liberté de voix du fait de son histoire, le drapeau de chacune de ces départements devaient être choisi par un référendum.

Dans un état de doit la population devait avoir la possibilité de choisir ces couleurs.

Jusqu’à présent la plus part des couleurs et les drapeaux ont été choisis par des indépendantistes alors que parallèlement une majorité de la population est contre l’indépendance.

Il est à marquer que les drapeaux indépendantiste de la Guadeloupe et de la Martinique ont une ressemblance avec les drapeaux nationaux d’autre pays du globe. Il est fort possible que le drapeau indépendantiste de la Martinique soie antérieur à tous les autres drapeaux de ces pays.

Les emblèmes de ces deux départements respectifs ont tout à fait une bonne raison de vivre car la canne à sucre et le soleil font parti du paysage de la Guadeloupe et le trigonocéphale  est typique de la Martinique. Il est vrai que l’emblème de la Martinique est un héritage de la colonisation, mais il faut savoir que le nom de toutes les villes et les noms de la plus part des familles Martiniquaises sont un héritage des colons, ce qui dois être le cas certainement en Guadeloupe et en Guyane.

On demande de reconnaître et de se rassemblé derrière ces drapeaux alors que leurs choix sont une pomme de discorde entre emblème et couleur indépendantiste.

La réalisation du référendum pourrait éviter toute contestation dans l’avenir dans le choix du drapeau


 

 


Drapeau de la Guadeloupe. - Ce drapeau officieux et local basé sur les armoiries de la ville de Pointe-à-Pitre; une bande bleue horizontale portant trois fleurs de lis jaunes occupe tout le tiers supérieur. Les deux-tiers inférieurs sont noirs; on voit au centre de cette partie du drapeau une canne à sucre verte dessinée obliquement, qui symbolise la principale culture de la Guadeloupe, et à laquelle se superpose un grand disque jaune rayonnant, symbolisant le Soleil et le climat tropical

La Guadeloupe est devenue un Département d'Outre-Mer (DOM) par la loi du 19 mars 1946. Et depuis 2003, les DOM sont des DROM, Département-Région d'Outre-Mer, en raison de leur double statut de départemental et régional.


En 1963, l’Association générale des étudiants guadeloupéens milite pour l'indépendance nationale.

Et c'est en Juin, que se crée, toujours à Paris, le Groupe pour l’Organisation Nationale de la Guadeloupe (GONG) avec pour objectif « l’édification de la Guadeloupe en un état souverain » et « la révolution démocratique nationale et populaire ».

Le 3 novembre 1493, l'amiral Christophe Colomb, au terme de son second voyage, aborda l’archipel de la Guadeloupe à la tête d'une imposante armada de 17 caravelles et de 1500 hommes.

l’île Karukéra qu’il appela aussitôt Sainte-Marie-de-la-Guadeloupe, en hommage à un monastère de la province espagnole d'Estrémadure. Le nom Guadeloupe tire son origine de l'espagnol Guadaloupé signifiant «rivière occulte»,

La Guadeloupe est un archipel des Antilles composé de sept îles dont Grande terre, Basse terre, Marie Galante, les Salâtes, La désirable, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. À 600 Km au nord de l'archipel se trouve l'Amérique du Sud et à 600 Km à l'est la république dominicaine

 

En 1964, apparaît le Front guadeloupéen pour l’autonomie (FGA).

Si la Guyane été découverte en 1500 à l’origine le pays était peuplé par les « Amérindiens » comme dans le reste de l’Amérique du Sud. Ils avaient leur propre civilisation, langues, art, économie etc.... Les indiens vivent toujours dans la région.

L’Amérique du Sud, les Français sont venus s’établir à Cayenne en 1600 après avoir combattu les autochtones.

Comme d’autres pays européens, la France a organisé l’esclavage et pratiqué le commerce d’esclaves noirs africains. C'est à partir de Cayenne, fondée en 1637 par les Français, que ces derniers entreprirent l'exploitation du territoire guyanais, ce n’est qu’en 1643 que la colonisation française débuta véritablement. C’est à cette date, en effet, que la Nouvelle Compagnie de Rouen, menée par Charles Poncet de Brétigny vient s’implanter sur les côtes de la Guyane. Anglais, Hollandais et Portugais tentèrent de s'installer dans la région et ce n'est qu'en 1816 que ces puissances reconnurent la possession française. Toutes les tentatives de colonisation se soldèrent par des échecs, avant comme après l'abolition de l'esclavage (1848).

Durant la Révolution française, de nombreux opposants furent déportés en Guyane : prêtres réfractaires; jacobins après Thermidor, tels Billaud-Varenne et Collot d'Herbois; royalistes tel Pichegru. De 1851 à 1945, la Guyane fut un lieu de déportation et de bagne (des opposants au Second Empire y furent envoyés après le coup d'État du 2 décembre, et le capitaine Dreyfus fut incarcéré dans l'île du Diable de 1895 à 1899). En 1852, Napoléon III décide le transfert du bagne en Guyane. La découverte, en 1855, de gisements aurifères provoque une ruée vers l'or et l'abandon du travail de la terre par les colons. Grâce à l'action énergique de Gaston Monnerville, le gouvernement français met fin en 1938 à la relégation des bagnards à Cayenne. Le bagne est définitivement supprimé en 1945. Un an plus tard, la Guyane devient un des quatre départements français d'Outre-mer.  En 1946, la Guyane devint un département, auquel la loi de décentralisation de décembre 1982 octroya le statut de Région. Le premier conseil régional a été élu en 1983. Au début de 2001, un processus de réforme institutionnelle a été lancé en Guyane.

Le premier statut politique était celui de la colonie, basé sur l’esclavage. En 1946, le parlement français a imposé un autre statut pour les colonies françaises comme la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane.



Le rouge représente la couleur de la terre du pays, la latérite qui recèle bien des richesses minières.
Le canot amérindien symbolise la navigation sur les rivières le Mahury, la rivière de Cayenne et l'Océan entourant les terres de Cayenne. Il est chargé d'or, car l'or était la principale richesse de la Guyane au début du siècle.
Le vert s'explique par l'immense forêt qui recouvre Cayenne et tout le pays, les savanes et les pripris sur lesquels flottent les nénuphars.

En 1965 un parti progressiste s’est créé : l’UPG (l’Union du Peuple Guyanais). En 1973 la plupart des forces sociales et politiques a manifesté à Cayenne refusant l’installation de la Légion Etrangère en Guyane.


En la même année 1973 le syndicat le plus important, l’UTG (Union des Travailleurs Guyanais), a réclamé l’indépendance pour le département.

 

Le MOGUYDE (Mouvement Guyanais de décolonisation) créé en 1974.

1978 : création de l’Unité Guyanaise, un parti politique pour le socialisme et la souveraineté




La première date de l'histoire « officielle » de la Martinique est l'arrivée de Christophe Colomb, en 1502, le jour de la Saint-Martin. Appelée Madinina, « l'île aux fleurs » ou Jouanacaera, « l'île aux iguanes », la Martinique devient française en 1635, et est gérée par la Compagnie des Isles d'Amérique, créée par Richelieu. La cohabitation entre les Français et les Indiens Caraïbes est difficile et aboutit au départ des Caraïbes à la fin du XVIIème siècle.

Le Normand Pierre Belain d'Esnambuc s'établit à la Martinique le 1er septembre 1635 avec une centaine de compagnons. Il débarque à l'embouchure de la rivière Roxelane, sur le site de l'actuelle commune de Saint-Pierre, où est fondée la ville du même nom, première capitale de l'île. La Martinique est alors une terre française administrée et exploitée à but commercial. Le développement de la culture de l'indigo, du café puis, au fur et à mesure de la conquête de terres arables aux dépens des Caraïbes, de la canne à sucre, s'accompagne de la mise en place d'un système économique basé sur l'esclavage.

L'administration de la Martinique est assurée à partir de 1679 par un conseil souverain dont deux membres émanent directement de l'autorité du Roi : le lieutenant général, et l'intendant. Les autres membres conseillers (le gouverneur, le procureur général et le juge ordinaire) sont choisis par leurs soins. Cette organisation durera jusqu'en 1685, année de promulgation du Code Noir.

Contrairement à la Guadeloupe, la Martinique se compose d'une seule île, d'une superficie de 1 128 km².

 

Drapeau de la Martinique - Ce drapeau  dérive du pavillon arboré par les navires marchands français jusqu'en 1766. Il est formé de quatre quartiers bleus séparés par une croix blanche. Au centre de chaque rectangle, il y a un serpent enroulé, de couleur blanche, représentant le venimeux Fer-de-lance.

Ce serpent, présent seulement à la Martinique et à Sainte-Lucie provoque la mort de nombreuses personnes.

Aussi c'est en partie pour mettre en garde les personnes venant dans les îles que le 4 août 1766, le gouverneur de la Martinique prend l'arrêté suivant : " Tous les propriétaires de vaisseaux, bâtiments, goélettes et bateaux dépendant du gouvernement de la Martinique et de Sainte-Lucie devront pourvoir leurs bâtiments d'un pavillon bleu avec une croix qui partagera le dit pavillon en quatre; dans chaque carré bleu il y aura la figure d'un serpent en blanc de façon qu'il y aura quatre serpents en blanc ... Le dit pavillon qui sera dorénavant reconnu comme celui de la Martinique et de Sainte-Lucie ".


Rappelons que ces trois couleurs furent d’abord celles des bandeaux qu’arboraient autour du front certains insurgés de septembre 1870, cette grande révolte du Sud de la Martinique qui faillit conduire la Martinique sur le chemin de la souveraineté nationale. Ensuite, dans les années 70, il fut repris par le PPM (Parti Progressiste Martiniquais) et dans les années 80 par le MODEMAS (Mouvement des Démocrates et Ecologistes Martiniquais pour la Souveraineté) et par le PKLS (Parti Kominis ou Lendépandans ek Sosializm). Sans même nommer divers mouvements patriotiques tels que, par exemple, les « Patriotes non-alignés ».

 

C’est le MODEMAS et son président Garcin Malsa qui déployèrent le plus d’efforts pour imposer ces trois couleurs, notamment en le mettant au fronton de la mairie de Saint-Anne dont le second est le maire.

Par décision du 17 octobre 1995, et dans le droit fil de ses idées politiques, le conseil municipal de Sainte-Anne prend la décision d'apposer le drapeau nationaliste rouge, vert et noir au fronton de la mairie, une décision vivement critiquée par l'opposition. Il faut attendre 1963 pour une association officielle de ces trois couleurs par l'un des militants de l'OJAM (Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste Martiniquaise), Victor Lessort. Mais le drapeau nationaliste Rouge Vert Noir dans sa présentation actuelle a été conçu et réalisé en 1968 par l'écrivain indépendantiste Guy Cabort-Masson et Alex Ferdinand et adopté par le Mouvement National pour la Libération de la Martinique, premier parti indépendantiste de l'île



 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

D
Lisez ce blog sur la Guadeloupe : http://dominicfrontier.blogspot.com/
Répondre